#1 - L’histoire de Dracula et du croissant au beurre
1453. La prise de Constantinople : Mehmed II, sultan Ottoman assiège la ville a seulement 21 ans. Face à lui, Dracula, ou le « fils du Dragon »…Deux siècles plus tard, une curieuse pâtisserie voit le jour…
Pour rétablir la confiance envers le peuple turc, le jeune Mehmed II décide d’en finir avec l’empire Romain d’Orient à Constantinople.
Le siège de Constantinople: 1453
Blocus naval des Turcs, attaque des remparts de la ville, puis arrivée devant la porte de Constantinople, où l’Empereur Constantin XI est annoncé comme mort pendant la bataille. La folie, le pillage, et les exactions sont nombreuses, il ne reste que peu de survivants. La ville délabrée ne laisse qu’un fantôme de l’hégémonie romaine d’Orient.
Le destin de Mehmed II et de Dracula
Mehmed II s’empare des Balkans, de la Hongrie et de contrées d’actuelle Roumanie comme la Valachie (proche de la fameuse Transylvanie), et les Carpathes. Face à l’élan conquérant et une armée considérable un homme croupit dans l’ombre, dont l’honneur est en jeu, par le prix du sang. Le Vlad Tepes ou Vlad III l’empâleur, connu également sous le nom de Dracula ou « Fils Du Dragon ».
Résistant à l’invasion turque, Vlad créée une ligne défensive et capture des milliers de fantassins ottomans. Lorsque Mehmed remontera les contrées de Valachie, il trouvera ses hommes coupés en deux et empalés vivants, sur une forêt de pals! On raconte même que le prince Valaque buvait le sang de ses victimes, ce qui lui valut le terme de « vampire », celui qui absorbe la substance de vie, qui prend l’énergie vitale. Mehmed II est dévasté, et s’effondre devant cette folie macabre. Cette scène y est même décrite par Victor Hugo, dans sa Légende des siècles. S’ensuit la poursuite de Dracula, et dont la lutte emportera celui-ci sur ses propres terres.
L’apogée de l’Empire Ottoman et Vienne
Deux siècles plus tard, L’armée ottomane est à l’apogée de la conquête européenne. Les Balkans sont déjà sous le joug de l’Empire ainsi que l’Afrique du Nord. La prochaine étape la capitale européenne autrichienne : Vienne.
La Naissance du Croissant au beurre:
la Viennoiserie
1683 : La défense de la ville et la coordination des contingents européens venus défendre les viennois déclenche la liesse des boulangers, qui en signe de victoire dès l’affaiblissement des troupes turques, enfournent une drôle de préparation en pâte feuilletée : le Croissant. Celui-ci de la même forme que le croissant de Lune sur le drapeau et sur les lances ottomanes. Ainsi est née la Viennoiserie.
On dévore le croissant, est-ce bien là une image guerrière commémorée par les artisans à cette époque ? Très apprécié en Europe, le croissant est d’un goût sans pareil et se déclinant sous moultes formes surtout en Italie, on le déguste volontiers avec un bon café, qui…. est une préparation réputée Turque, importée à la cour du roi Louis XIV par Pierre de la Roque quasiment à la même période en 1669 !
C’est Marie-Antoinette d’Autriche, épouse de Louis XVI qui fera connaître le Croissant en France dès 1770!